Pastel sec : Le Roi du Jardin

Il y a 10 ans en arrière, j’avais réalisé un pastel sur le même modèle qui m’avait laissé un gout amer car je n’avais pas réussi à réaliser un dessin qui me satisfaisait. J’ai fini par ressortir la photographie de base et je me suis lancé sur une feuille plus grande que la précédente tentative. J’ai utilisé une pastelcard gris foncé au format raisin.

PS du 5 octobre : J’ai encore fait quelques retouches ^_^ Je mets donc à jour le dessin ci-dessous.

Le Roi du Jardin
1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 vote(s), moyenne: 4,67 sur 5)

Pas à pas

Vous trouverez en lien ci-dessous l’article du pas à pas.

Pas à pas aux pastels secs : chute d’eau de montagne

J’ai commencé mercredi dernier un nouveau pastel inspiré d’une photographie de paysage de montagne avec une chute d’eau. A priori il s’agit de la vallée d’Aoste.

Étapes par étapes

2 octobre 2024

Je commence par travailler mon sujet sur mon carnet à dessin en réfléchissant à une modification de la mise en page de la photographie d’origine.

Je pose sommairement mes différents éléments sur ma feuille afin de mieux voir ce qu’il faudra que je change dans ma mise en page.

Pas à pas aux pastels secs : chat (mis à jour le 5 octobre 2024)

Après une longue pause, due aux vacances et à deux jours fériés, l’atelier du mercredi à repris. J’ai un peu laissé tombé mon idée de réaliser les deux oursons pour l’instant et j’ai ressorti un modèle de chat que j’avais réalisé il y a plusieurs années mais dont je n’étais pas content.

Tentative (ratée) en 2014

Il y a 10 ans, j’ai réalisé un pastel à partir du même modèle mais sur un format 30×40 cm.
Bon … si je refais une autre version c’est que la première n’était pas fameuse, et c’est peu dire! Je n’avais pas réussi à trouver une bonne manière de faire le pelage et, rétrospectivement, le trait n’était pas fameux.

Étapes par étapes

15 mai 2024

J’avais commencé un croquis au crayon sur mon carnet.

Puis j’ai retranscris le modèle sur une Pastelcard gris-bleu en utilisant des crayons pastels. J’ai utilisé un jaune pour les traits du pelage qui sera relativement clair. Avec un rouge-orangé, j’ai placé les marques du pelage bicolore de la bestiole afin de mieux voir les erreurs éventuelles de proportions.

22 mai 2024

Je termine mon dessin préliminaire sur ma feuille avec les différents éléments.

J’essaie de commencer la mise en couleur de la tête sans perdre mes traits.

J’utilise un nombre limité de couleurs pour décrire le pelage du chat afin d’en vérifier les traits et volumes.

29 mai 2024

Je termine ma légère mise en couleur pour valider mes proportions et mieux voir la posture du chat. Puis je pose quelques couleurs pour mon fond.

Je sors mes pastels un peu plus tendres et je commence réellement le travail de la couleur.
Je ramène quelques tons utilisés sur le fond dans le pelage du chat. Si je gardais les couleurs très beige et roux du modèle, il s’intègrerait moins bien dans le décors.

6 juin 2024

Je continue à travailler mes couleurs.
Je décris un peu plus le fond et le premier plan coloré tout en travaillant le pelage du chat.

12 juin 2024

Je commence ma séance du jour par le travail du fond pour mieux trouver le niveau de contraste qu’il me faudra réaliser sur le pelage.

Ensuite, je continue le travail de couleur sur le pelage du chat.
Je me pose la question du traitement à réaliser sur les feuilles aux pieds du chat.

19 juin 2024

C’était le dernier atelier de l’année donc j’ai passé la moitié du temps à siroter une petite bière avec quelques amuse-bouches et, par conséquent je n’ai pas avancé tant que ça.

J’ai amené des couleurs du feuillage du premier plan vers le plan intermédiaire de « pelouse ».
Je me pose la question du traitement que je dois faire sur le pelage, si je fais un traitement plus fin, en utilisant des crayons pastels par exemple, ou si je garde le rendu actuel.

18 septembre 2024

Pour la reprise, j’ai continué mon pastel. J’avoue que je n’ai pas eu le déclic tant espéré pour arriver à réellement avancer.

J’ai un peu assombri le fond et ajouté de la lumière sur le chat afin d’ajouter un contraste nécessaire dans mon dessin.

27 septembre 2024

J’ai ramené les couleurs du fond au plus près du pelage pour ne pas laisser de vide.
Cela permet de mieux définir les contours du chat et de le faire ressortir du dessin.

J’arrive vraiment sur la fin, je ferai probablement quelques finitions supplémentaires puis j’arrêterai là.

2 octobre 2024

Je suis toujours dans les finitions du pelage : éclaircir certains endroits, en foncer d’autres et casser là où une couleur est trop dominante.

Expérimentations en noir et blanc

Dans un environnement associatif, j’ai participé à un atelier « Arts Plastiques ». Nous avions à disposition de la peinture acrylique noire et blanche, de l’encre et des bâtonnets de fusain. Dans un premier temps, nous avons dû réaliser en six minutes trois petits formats, visibles ci-dessous sur la gauche, à l’aider de pinceaux et d’une fourchette. Le but étant de ne pas réfléchir et de ne rien faire de figuratif. Par la suite, nous avons réalisé un grand format avec le même matériel sur une vingtaine de minutes.

Expérimentations avec acrylique, encre et fusain

Pastel sec : auto-portrait

J’avais un vieil auto-portrait sur un des murs de ma mère. Comme c’était un test ante-diluvien et qu’il était quelque peu raté, j’ai décidé d’en réaliser un mieux réussi. Sur le principe, il aurait mérité que j’y passe plus de temps, mais il était suffisamment abouti pour que je le stoppe et que je rentre chez moi. La photo est aussi pas terrible car les conditions de lumières n’étaient pas optimales (il faisait nuit). Oui, parce que l’ai commencé 3~4 jours avant de partir.

Réflexions d’un autiste en recherche d’emploi

J’ai longtemps hésité à écrire quelque chose à propos de mon expérience actuelle, d’une part parce que je ne veux pas trop m’afficher comme autiste, ni comme chômeur, et d’autre part parce que ça n’a la valeur que d’un simple témoignage réalisé par un gros looser déprimé par le monde dans lequel il évolue.

Mais voilà, j’avais besoin d’écrire quelque chose, de poser mes différentes réflexions et constatations sur le papier. J’enfonce peut être des portes ouvertes, mais quelle importance ?

Introduction

Pour situer un peu mon contexte personnel dans lequel ces menues réflexions prennent lieu, je suis un autiste diagnostiqué peu après mes 40 ans et qui, suite à un burnout et un licenciement, cherche un emploi depuis presque un an dans un secteur où mes compétences sont demandées. Au début de ma recherche d’emploi, j’étais plus dans une démarche de reprise d’étude via une alternance qui n’a pas pu aboutir faute d’être arrivé à trouver une entreprise.

J’ai régulièrement eu des entretiens et, malgré des retours plutôt positifs tant sur mon profil que sur le déroulement des dits entretiens, ils ont échoué systématiquement à cause des adaptations de poste de travail qui me sont nécessaires : je ne peux pas travailler en open-space à cause d’hyper sensorialités qui ont empirées avec l’âge (et mon burnout). Toutes ces difficultés malgré une reconnaissance administrative de handicap (RQTH) obtenue suite à mon diagnostique.

Handicap, définition et compréhension

Depuis que je m’intéresse au sujet et comment il est évoqué ou traité dans la sphère publique ou privée, je me suis rendu compte que bien des gens envisagent le handicap seulement comme une personne qui aurait un dysfonctionnement physique ou intellectuel majeur. Le traitement de ce sujet est souvent limité dans les médias, réfractaires à la complexité, à une personne en fauteuil roulant. Il me semble donc utile de commencer par un peu d’explications basiques.

Un peu de définition

Plus globalement, le terme de handicap est souvent utilisé dans les différents médias mais jamais réellement défini, voici ce que l’on trouve dans l’article L114 du code de l’action sociale et des familles, sachant que les autres définitions que l’on peut trouver sont à peu près identiques :

Constitue un Handicap, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant.

En résumé, le handicap est lié directement à la restriction des personnes à s’intégrer socialement dû à des particularités médicalement reconnues. Ce n’est donc pas seulement dû à ces limitations physiques, mentales, psychiques, etc, que l’on définit le handicap, mais à la conséquence des ces caractéristiques sur la faculté des personnes à participer à la société.

Si on regarde d’un peu plus près les problématiques du handicap, on s’aperçoit vite que ce n’est pas un bloc homogène, il en existe plusieurs types regroupés selon leurs causes médicales : physiques, sensorielles, mentales et cognitives et selon les sources, les groupes varient. Et tout type de handicap est compris et accepté différemment au sein de notre société et à un niveau individuel.

De la compréhension nait l’acceptation … mais encore faut il comprendre.

En France, la production informationnelle, interview ou documentaire, que l’on peut trouver dans les grands médias sont en grande majorité orientées sur l’un de ces deux axes :

  • l’approche misérabiliste qui appuie sur la souffrance des personnes et qui a pour but de générer de la compassion chez le spectateur,
  • l’ approche inspirationnelle, qui appuie sur les réussites des personnes en omettant souvent d’aborder le travail nécessaire et les sacrifices consentis. Par ailleurs cette approche pointe en creux le non efforts des autres personnes en situation de handicap pour ne pas avoir réussi à devenir des « héros ».

En aparté, ces deux approches sont validistes dans le sens où elles essentialisent les personnes à leurs handicaps, quelque soit l’intentionnalité de leur auteur. Le validisme étant le nom de la discrimination ayant trait au handicap.

Ce désolant contenu, avare en informations sur la réalité de la vie au quotidien d’une personne en situation de handicap, fait que la population de notre beau pays est totalement ignare en la matière. Et du haut de cette ignorance non consentie, certaines problématiques sont intellectuellement plus abordables que d’autres : il est plus facile de se projeter dans les difficultés d’une personne à qui il manque un bras plutôt que de celles d’une personne autiste.

Je vais me permettre un exemple plus personnel. Comme dit en introduction j’ai des hyper sensorialités qui font que je ne peux pas travailler en open-space et dont la conséquence directe est mon statut de chômeur. Lors d’une soirée à boire des bières avec des amis, l’un d’eux me dit de manière entendue que je pourrais peut être faire une effort quant aux open-spaces. Malheureusement pour lui, on m’avait déjà fait la remarque (une personne de Cap emploi …) et j’avais eu le temps depuis de réfléchir à un argument massue.

Demanderais tu à une personne en fauteuil roulant de faire un effort car il y a quelques marches pour accéder à son poste de travail ? Je pense que non. Alors pourquoi te le permettre pour une personne autiste ? Parce que de mon point de vue, cela revient exactement au même.

C’est l’éternelle différence entre les handicaps compréhensibles par tout un chacun (encore faut il vouloir faire cet effort) et les autres. Comme nous n’avons pas de réelle culture de l’inclusion du handicap en France avec une fâcheuse tendance à mettre de côté toute personne différente, une grande partie de la population n’a jamais eu de contact approfondi avec les différentes problématiques.

OETH, RQTH et pommes de terre

« Pas de culture de l’inclusion ? » vous me dîtes, « et l’obligation d’emploi des personnes handicapées (OETH) de 6% alors ? ».
OK, ça a le mérite d’exister mais c’est loin d’être idéal.

Pour commencer, c’est l’ONU en 2021 qui disait dans un rapport que la politique handicap de la France était trop médicalisée et paternaliste. Cela peut s’interpréter comme des décisions prises par un tas de personnes valides pensant savoir mieux tout le monde ce que sont les problématiques du handicap sans interroger les intéressés (paternalisme). Et ces décisions seraient de regrouper en partie les personnes handicapées dans des instituts médicalisés … et bizarrement les organismes gérant ces instituts sont parti intégrante des décisions gouvernementales prises, y aurait il un conflit d’intérêt ?

Revenons au monde du travail, les entreprises soumises à l’OETH sont celles de 20 salariés ou plus, sachant qu’il existe un taux réduit pour celles appartenant aux secteurs de l’agronomie, la sylviculture et la pêche. Le taux de 6 % tel qu’annoncé à grand renfort de communication est en réalité, selon les chiffres de la DARES de l’année 2022, de l’ordre de 5,6 % si on réalise une moyenne avec les entreprises des trois secteur à taux réduits.

En comparaison le taux d’emploi réel de personnes équivalent temps plein avec une reconnaissance administrative de handicap est en moyenne de 3,5% dans les entreprises concernées. La réalité est donc environ à 3/5 (trois cinquièmes) de l’objectif … sauf que le calcul du respect de l’OETH est plus complexe.

Depuis 2020, il existe une surcote pour les personnes de plus de 50 ans, vous pouvez donc voir passer le chiffre à 4,5%, sachez juste que ce n’est le taux réel. L’effet pervers prévisible est que les personnes avec reconnaissance de handicap de plus de 50 ans en représentent 52% , amusant non ?

Les entreprises n’atteignant pas le taux requis paient un subside à l’AGEFIPH. Je suppose qu’il est proportionnel au nombre d’emplois équivalent temps plein manquants dans le calcul de l’OETH.

La RQTH (Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé) et le système d’OETH sont censés permettre aux personnes comme moi de mieux trouver du travail. Il n’en demeure pas moins que le handicap est la première source de discrimination générant des saisines auprès du défenseur des droits en France (rapport 2023 page 12).

Le taux d’activité des personnes avec reconnaissance de handicap, qui représente le nombre de travailleurs plus celui en recherche d’emploi dans la population ciblée, est de 44% avec un taux de chômage de 12% , selon les chiffres de l’INSEE pour l’année 2022. Pour comparaison, le taux d’activité moyen en Europe est de 51% … pour être honnête, dans le document consulté, il n’est pas clair si il s’agit du taux d’activité ou du taux d’emploi en Europe, en France le taux d’emploi « handicap » est de 38% ce qui rendrait la comparaison encore plus pathétique.

Alors, comment se fait il qu’avec une politique qui se veut volontariste, la France est le 9° pays européen en terme de budget d’aide aux personnes en situation de handicap, les chiffres soient en deçà de la moyenne européenne ?

Recherche d’emploi et organisation du travail

Dans cette partie, je vais un peu plus rentrer dans les détails de mon expérience et donc de mon cas particulier d’autiste. Pour avoir une approche plus générale, il faudrait chercher des travaux sociologiques -si ils existent- mais ce n’est pas de cela dont j’ai envie de parler. Tous les handicaps sont différents et rien que dans l’autisme, il y a pas mal de variété (si vous n’avez jamais entendu la petite phrase « il y a autant d’autismes que d’autiste », c’est que vous ne vous êtes jamais réellement intéressé au sujet). Mon but est donc d’expliciter en quoi mes particularités sont en inadéquation avec les mécanismes actuels de recherche d’emploi et de d’organisation du travail.

Recherche d’emploi et entretiens

D’une manière générale, la recherche d’emploi en France est très performative, on attends de vous que vous soyez capable d’envoyer des dizaines de CV par semaine, de relancer ses contacts, et de réaliser un suivi de toutes ces interactions. Mais quand votre handicap est social, vous commencez cette course avec un boulet très volumineux attaché aux pieds. Pour un autiste comme moi, le processus de recherche d’emploi prend vite un espace mental considérable pour un nombre de démarches réelles très limitées.

Pour expliquer plus en détail mes difficultés, quand je suis dans l’attente d’un entretien, je vais être incapable de traiter une autre demande, celle en cours générant trop de stress et de ruminations, c’est encore un niveau de stress supplémentaire quand je ne sais pas quand on va me contacter. Lorsque je travaillais, j’arrivais à dépasser ces états de blocage lors de phases de gestion de projet et à agir, surement à cause d’un sens du devoir et d’un perfectionnisme relativement développés, au prix d’une plus grande fatigabilité. Mais quand je suis seul face à moi même sans structure, j’ai des ruminations et des pensées parasites très envahissantes et le seul moyen que j’ai pour les réprimer c’est de me noyer dans les écrans. Après un refus, j’ai généralement une phase dépressive qui dure entre quelques jours à quelques semaines selon l’investissement émotionnel qui a été le mien.

Toutefois, malgré mon niveau d’angoisse j’arrive à réaliser les entretiens sans trop de difficultés, les quelques retours que j’ai eu étaient positifs. Il y a plusieurs écoles pour parler de handicap en recherche d’emploi. Ma politique est de dire dès le premier entretien mon statut, d’une part parce que j’ai besoin d’adaptations de poste (pas d’open-space), d’autre part parce que je suis quelqu’un qui a du mal à cacher des choses. Selon le déroulement de l’entretien j’en parle vers le début ou vers la fin mais j’en parle toujours.

Par contre, je sais que dans deux cas, les échanges se sont terminés de manière abrupte :

  • une consultante RH a mal pris le fait que je ne lui pose pas de question en fin de visio … et pour que je m’en rendre compte il a fallu que le changement de ton et de comportement soit flagrant.
    Je sais que c’est l’usage de poser une question pour terminer l’entretien mais un autiste posera soit mille questions, soit aucune. D’une manière générale il faut que nous prenions connaissance du contexte en partant des détails pour avoir une vision globale et alors poser des questions. J’ai bien une question passe partout en stock dans ma besace, mais elle est seulement valable si mon interlocuteur m’a fait une présentation technique du poste.
    Quand on me présente l’entreprise, que l’on me demande de me présenter et pour finir m’annoncer que, si mon profil intéresse, j’aurais un entretien avec le manager technique avec la présentation plus en détail du poste, je ne vois pas l’intérêt de poser une question avec si peu de données exploitables : demander le nombre de RTT, les sessions de team building, la mutuelle … cela m’indiffère, ce qui a pour moi un intérêt c’est d’avoir un poste intéressant dans une environnement qui ne soit pas délétère,
  • un recruteur/manager avec qui j’ai eu plusieurs échanges visio et mail s’est vexé quand, pour essayer d’apporter un peu plus de positif à ma candidature, j’ai envoyé un courriel informant simplement que je connaissais des personnes dont je métier était d’aider à l’intégration des autistes en entreprise (avec des financements AGEFIPH, elle même financée par les entreprises qui n’atteignent pas l’OETH, comme évoqué plus haut). La dernière réponse reçue fut alors de type « je connais mon métier » et je n’ai plus jamais entendu parler du monsieur.

Avant de passer au chapitre sur l’organisation du travail, je souhaiterai partager une autre anecdote : pendant un entretien, j’ai eu à réaliser un test technique sous forme de QCM informatisé où les réponses aux questions posées pouvaient aller de 0 à n , n entier supérieur à 0, le tout avec un temps très limité pour chaque réponse : entre 20 et 180 secondes. Outre le fait gênant que le recruteur était resté dans la pièce en face de moi et pianotait sur son PC pendant que je réalisais le test sur mon ordi portable (je lui avais parlé de mes hyper sensorialités, mais comme souvent, le gens ne comprennent pas), les questions les plus techniques avaient des implicites, voire des incohérences dans la manière dont elles étaient posées et les questions rédigées. Comme un autiste a du mal à voir les implicites et à plus forte raison des difficultés à savoir comment les interpréter, dans un contexte de temps limités avec la possibilité qu’il n’y ait aucune réponse de juste, cela m’a grandement desservi. A chaque fois j’ai passé plus de la moitié du temps imparti à me décider sur quelle interprétation de la question et des réponses je devais faire (et quand on a un HQI, limite THQI, on a souvent plus d’une interprétation fallacieuse en stock) … donc pour finir j’ai foiré toutes les questions de ce type. J’ai bien essayé d’expliquer la situation au recruteur mais cela pouvait ressembler à une tentative pathétique de rattraper le coup, alors j’ai assez vite fermé ma gueule et suis passé à autre chose. Par ailleurs, il s’est avéré que les bureaux dans cette entreprise n’étaient que des open-space de type « bétaillère » : sans réel aménagement, juste une succession de bureaux sans séparations visuelles ou auditives et il n’y avait avec aucune perspective d’adaptation … ce qui m’amène à mon prochain point.

L’organisation du travail

Quand un recruteur annonce que ce sont les compétences qui priment, dans le meilleur des cas, il se ment à lui même. Le premier des critères lors d’une embauche est la capacité du futur employé de s’inscrire dans l’organisation du travail voulue par l’entreprise. Bien sur, il peut y avoir des adaptations au niveau individuel : bureau réglable en hauteur, écran plus grand pour les malvoyants, etc, mais cela prend place dans un environnement et une organisation globale du travail qui sont inaltérables (sauf décision du top management).

Pendant plus de 20 ans, j’ai travaillé soit dans des bureaux individuels soit dans dans grands bureaux avec moins de 4 personnes, remplis souvent à la moitié de leur capacité. Suite à mon burnout et pendant mon arrêt maladie, j’ai réalisé des « stages d’observation » de quelques semaines dans des entreprises, afin de valider si tel ou tel environnement pouvait me convenir. J’ai été dans des open-space bien aménagés et c’est là ou j’ai pu me rendre compte que cela ne m’était pas possible d’y travailler. Mais les RH, y compris avec l’étiquette « handicap », étaient bien en peine de comprendre que ce n’est pas parce qu’il existe la possibilité offerte aux employés de s’isoler temporairement dans des petits bureaux individuels, que cela pouvait me convenir. Dans mon cas, il est nécessaire de choisir le bureau comme la règle et l’open-space comme l’exception. Jusqu’à cette expérience, je n’avais pas compris à quel point cette approche de l’organisation physique du travail en entreprise était devenue dogmatique, totalement indépassable. Le fait même de demander une adaptation à ce niveau me disqualifie d’entrée.

Et je n’ai même pas évoqué l’organisation fonctionnelle du travail qui nécessite aussi quelques adaptations pour les personnes autistes. Les choses qui, par exemple, pourraient être utiles de mettre en place selon les cas : envoyer des documents et laisser aux personnes le temps d’en prendre connaissance et d’y réfléchir avant de demander leur avis dessus. Ou encore éviter de transmettre des directives dans un cadre informel, … Mais j’avoue que je ne suis jamais arrivé à ce niveau là de négociation.

Pour conclure

J’ai toujours l’impression que cette société nous reproche à bas bruit, sans le dire explicitement, de ne pas faire assez d’effort, mais de quoi parle t-on ? Sans vouloir jouer au petit garçon qui crie à tue tête « c’est celui qui dit qui est », j’aimerais rappeler qu’évoluer dans une société inadaptée à nos besoins nous demande un effort dès que l’on doit interagir avec, ce qui n’est pas le cas des personnes valides. Comme les personnes valides, on devrait avoir le choix de dépenser cette énergie que cela nous coûte pour des choses qui nous importent vraiment.

On entend souvent dire que l’informatique fait partie des domaines refuges pour les autistes car ce serait un secteur de passionnés où les compétences priment. Cela a peut être été vrai il y a quelques années, à vrai dire je doute avoir assez de recul, mais je suis dans ce milieu depuis 25 ans et il m’a semblé constater que les « passionnés » ont été remplacés au fil du temps par de purs managers, connaissant ou non la technique. De plus avec le changement des mentalités toujours plus individualistes, les entreprises informatiques sont en train de devenir aussi inhospitalières que celles exerçant dans les autres secteurs.

On peut aussi questionner la direction que prend notre société influencée par l’idéologie néo-libérale / managériale, qui a tendance à individualiser des problématiques purement sociétales dont celle du handicap. Quand je pense à l’avenir, je n’arrive pas à envisager que cette situation puisse s’améliorer.

Pour aller dans ce sens, il y a un ou deux ans, j’étais tombé -en regardant FranceInfo- sur un(e) député(e) ou sénateur(trice) qui lançait un ballon d’essai sur le fait de supprimer le traitement différencié des personnes handicapées au niveau de l’assurance chômage. Si jamais un gouvernement s’attaque un jour avec succès à cette spécificité, on peut penser sans trop d’effort que l’OETH tombera en suivant, la destruction de l’état social français étant dans l’air du temps.

Tout ceci peut paraitre un peu pessimiste, voir complotiste, mais certains autistes dont je fais partie ne peuvent pas s’empêcher d’envisager toujours le pire et, avec la politique, on n’est jamais déçu.

Quant à ma situation personnelle immédiate : ça ne sent pas très bon !
Si j’arrive à la fin de mes droits au chômage sans avoir trouvé d’emploi, il ne me restera plus qu’à survivre sous le seuil de pauvreté avec une allocation de type AAH ou RSA.

Remarques finales

J’ai évoqué à plusieurs reprises les personnes en fauteuil roulant. En France il est difficile de parler de handicap sans prendre cet exemple car ils sont un peu la « carte postale » du handicap dans le monde valide. J’espère que je n’ai rien dit qui pouvait paraitre offensant, si tel est le cas, ce n’était pas mon intention. Si ce type de handicap est plus compréhensible par ce statut particulier, cela ne veut pas dire que sa population est mieux traitée que les autres.

Tous les différents points mériteraient d’être largement plus développés et certains autres n’ont pas étés abordés, l’intégration scolaire par exemple. Cela a été fait sciemment pour garder un fil conducteur autour de la recherche d’emploi et de garder le texte lisible et pas trop long.

D’une manière générale, je reste ouvert à toute critique constructive.

Croquis de préparation : oursons joueurs

La semaine dernière, j’ai réalisé quelques croquis au crayon pour préparer mon prochain tableau. Il représentera deux oursons en train de faire leur trucs de boule de poil hyper-meugnones.

Je ne suis pas encore fixé sur la technique à utiliser. Les oursons étant des ours blancs, faire ça au pastel risque d’être un peu pénible.

En haut à gauche, il y a un petit test de mise en page (sur la photographie de base ils sont plus éloignés). Ensuite, je travaille la tête de l’ourson de droite.

Là, je travaille le dessin de l’ourson de gauche dont la tête me posait moins de problèmes.

Pastel sec : Paysage Suisse

En cette nouvelle année 2024, j’ai j’ai réalisé un pastel sec d’après une photographie de paysage suisse trouvée sur le site de Pixabay. Il est réalisé sur une pastelcard « vert clair ».

J’ai modifié quelque peu la disposition du paysage de la photographie d’origine afin que cela rende mieux sur ma feuille. Toutes mes excuses à ceux qui connaissent le lieu.

Dessin final

Montagnes Suisses
1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 vote(s), moyenne: 5,00 sur 5)

Étapes

Pas à pas au pastel sec : montagnes suisses (mis à jour le 27 mars)

Mi-janvier, j’ai commencé un nouveau pastel d’après une photographie de paysage suisse trouvée sur le site de Pixabay.

J’ai un peu modifié la structure du paysage pour le passer d’un format paysage à un format portrait que je trouvais plus intéressant pour un dessin.

Étapes par étapes

17 janvier 2024

Sur un carnet de dessin, je réalise un test de mise en page.

Je reproduis cette mise en page en utilisant quelques couleurs pour bien dissocier les éléments.

24 janvier 2024

Je pose un premier jet de pastel sur tous les éléments afin chercher mes couleurs et mes équilibres.

31 janvier 2024

Je commence à travail la végétation sur le flan de montagne à droite de mon dessin.
Je ne suis pas encore tout à fait sûr que ce sera le rendu final : je suis en recherche de la méthode à utiliser.

7 février 2024

J’ai commencé à travailler un peu plus le ciel et les nuages en amenant des tons bleus et roses. Au vu des masses nuageuses, il va falloir que j’ajoute quelques petits nuages dans le bleu pour l’habiller.
J’ai aussi utilisé les mêmes tons dans les montagnes lointaines en y apportant plus de détail. Le rendu n’est pas tout à fait satisfaisant, il faudra que je pense à ajouter quelques tons verts pour faire le lien avec les montages du dessous.

14 février 2024

J’ai travaillé les sapins sur la gauche et mis en place les montagnes derrières. Il y a encore un peu de travail.
Puis je suis redescendu sur le premier plan ou j’ai commencé à poser des couleurs.
Il faut que je pose un premier jet un peu avancé sur tous les éléments du premier plan et du plan intermédiaire pour ensuite avoir une bonne idée des couleurs et contrastes à décliner pour les équilibres du dessin.

6 mars 2024

Je commence à réellement travailler mes équilibres de couleur. Je pose des touches sur un peu tous les éléments pendant la séance.
J’ai apporté un peu plus de tons verts et bleus aux montagnes, j’ai repris le lac pour pouvoir travailler la vache et l’herbe du premier plan.

13 mars

Je commence à arriver aux étapes où je touche à tous les éléments du dessin jusqu’à arriver à un rendu final qui me satisfasse.
J’ai un peu agrémenté le ciel de quelques petits nuages. J’ai éclairci la montagne du fond, j’ai verdi un peu les montagnes intermédiaires, j’ai aussi continué à travaille le premier plan.

21 mars

Je complète le premier plan herbeux. J’apporte aussi quelques modifications aux sapins de gauche et je casse un peu le rendu lisse de mes montagnes de second plan.

Il faudra que je rajoute un peu d’ombres sur le corps de la vache pour équilibrer avec celles de sa tête.

27 mars

J’ai cassé ce côté vert-bleu qui était omniprésent dans tout le dessin avec des touches rose, ocre et rouge.

J’ai aussi un peu retravaillé la vache et l’herbe du premier plan.

Je pense avoir terminé ce tableau.

Pastel sec : jeune fille au bouquet (mis à jour le 10 janvier 2024)

Article original du 20 décembre 2023

J’ai terminé, ce soir, ce pastel sec commencé début octobre. Je ferai peut être quelques retouches mineures si j’estime cela nécessaire.

Il a été réalisé sur une pastelcard 50×65 cm d’après une photographie de Thanh Pham trouvée sur Pixabay.

J’y ai passé 10 séances, donc environ une vingtaine d’heures. Je n’ai pas trop vu le temps passer, ce qui est une bonne chose. Cela veut dire que je n’ai pas eu de blocages sur certains points de détails du sujet.

Mise à jour du 10 janvier 2024

J’ai réalisé quelques modifications supplémentaires.
J’ai un peu repris l’épaule, fignolé le vêtement et ajouté un peu de lumière sur les feuilles.

Jeune fille au bouquet
Pastel sec par Etienne Penicaud
1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 vote(s), moyenne: 5,00 sur 5)

Article des différentes étapes.

Pas à pas au pastel sec : portrait au bouquet (mis à jour le 10 janvier 2024)

Les ateliers de dessin ont repris début octobre et j’ai commencé un nouveau dessin aux pastels secs d’après une photographie de Thanh Pham trouvée sur Pixabay.

Étapes par étapes

Voici les différentes étapes de création de mon dessin.
Chaque vignette est cliquable.

4 octobre

Après m’être exercé sur un carnet à dessin, j’ai réalisé un tracé préliminaire au crayon pastel sur une Pastelcard noire.

J’ai ensuite commencé à poser quelques couleurs basiques.
La suite au prochain épisode.

11 octobre

J’ai continué la colorisation tout en cherchant un peu mes teintes … et j’ai eu peu trop agrandi le menton en posant mes couleurs.

18 octobre

Je continue la colorisation de la peau.
Au passage j’ai raccourci le menton, redescendu un peu l’épaule et le coude tout en reculant le bras.
Il faudra aussi que je réduise un peu le front, mais je pense qu’en faisant l’implantation des cheveux, cela se rectifiera.

8 novembre

J’ai continué à travailler un peu plus les différentes textures : fleurs, peau, tissus, …

15 novembre

J’ai continué à travailler la peau, j’ai passé un peu de temps sur le visage pour en affiner les traits. Il y a encore du travail à faire.
J’ai un peu abaissé l’épaule gauche en fin de séance … mais j’ai tout de même un problème de longueur de bras qu’il faudra que je le résolve.

Voilà un petit zoom sur le visage pris à mi-séance, il faudra que je diminue un peu le violet.

22 novembre

J’ai posé un fond sommaire et ai commencé à décrire plus avant les cheveux. J’ai aussi commencé à travailler la texture de la manche de chemisier, mais il y a encore pas mal de travail.
Pour le reste, j’ai mis des touches à droite et à gauche.

La question sera si je veux traiter le bouquet de manière plus fine ou pas.

29 novembre

J’ai continué à travailler le visage et j’ai passé un peu plus de temps sur l’habit.

Je n’ai toujours pas attaqué le bouquet de roses, mais il va falloir que je le décrive un peu mieux.

6 décembre

Hier, j’ai commencé par corriger quelques points sur le vêtement et le visage.
Puis j’ai pris mon courage à deux mains et ai attaqué le bouquet.

J’ai essayé de garder ce côté « petits traits » de mon premier jet en y ajoutant plus de masses colorées.

13 décembre

Ce soir, j’ai travaillé les cheveux et ai commencé les retouches finales. J’ai entre autre chose apporté un peu de lumière sur les roses et affiné quelques bordures.

J’arrive dans la phase des finitions et des équilibres ou les différences ne seront plus vraiment visibles.

20 décembre

J’ai réalisé quelques dernières retouches : j’ai atténué l’ombre du vêtement sur le bras, retravaillé un peu les feuilles, avancé un peu les cheveux sur la tempe et j’ai aussi retravaillé un peu le fond pour mieux encadrer le sujet.

A priori, c’est terminé !

10 janvier

Après la pause des vacances de Noël, j’ai réalisé quelques retouches finales.
J’ai repris un peu l’épaule, le vêtement et les feuilles.

Pastel sec : Modèle vivant

Hier, on a eu droit a une pose longue et colorée pour l’atelier de modèle vivant. J’ai donc sorti mes pastels.
J’ai utilisé un papier « ingres » qui a l’avantage d’être bon marché bien qu’il ne supporte pas trop le travail en couches, mais pour une pose de 1h30 où j’arrive à ne pas me perdre dans mes traits, ça fait le job.

2023-03-17 – Modèle vivant au pastel sec Pose de 1h30~1h40
1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 vote(s), moyenne: 4,00 sur 5)

Pas à pas : Éléphants (mise à jour du 3 février)

La première semaine de janvier, j’ai commencé ce pastel d’après une photographie trouvée dans un calendrier.
Originellement, il y avait une large troupe d’éléphants mais je n’ai conservé que trois individus afin de garder en lisibilité.

4 janvier

J’ai commencé par sortir mon carnet de dessin et ai réfléchit à ma composition et travaillé les éléphants.

Par la suite, j’ai reproduit ma composition sur ma feuille.

11 janvier

J’ai commencé à poser mes premières touches de couleurs tout en apportant quelques corrections de proportions et volumes sur les éléphants.

Voici les détails du premier éléphant travaillé.

18 janvier

J’ai terminé mon premier jet de couleur sur les éléphants et ai commencé à travailler plus avant la végétation.

Petit zoom sur les éléphants

1 février

Mercredi dernier, j’ai commencé à travailler mon sol, il y encore du travail, mais cela permettra de travailler plus tard des équilibres de couleurs

J’ai esquissé un sol herbeux avec le plat de mes pastels tout en leur impulsant un petit mouvement tantôt vers la droite, tantôt vers la gauche, mouvement de plus en plus court au fur et à mesure que l’on s’éloigne du premier plan.

Le sol, plus en détail (n’hésitez pas à cliquer dessus pour le voir en grand).
J’ai aussi réalisé des traits moins rectilignes et ajouté des petits buissons afin de casser la régularité du sol.

Pastel sec : les 3 tours de Grenoble

Le weekend des 3 et 4 décembre, l’association Pastel en Dauphiné organisait une petite exposition pour ses 10 ans.
Parmi les animations, une dizaine d’artistes de l’association devait réaliser en live un pastel en lien avec Grenoble. Comme vous pouvez le deviner, je faisais partie du lot. Mon thème fût les 3 tours de Grenoble.

Les trois tours de Grenoble.
Pastel sec par Etienne Penicaud réalisé en live d’après une photo libre de droit.
1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 vote(s), moyenne: 5,00 sur 5)

Pas à pas : chats & corgi – avancement

Après une grosse pose, j’ai décidé de reprendre ce pastel resté en plan.
J’étais probablement trop fatigué à l’époque pour me lancer dans les pelages de ces boules de poils.

Toutes les étapes précédentes en image

12 octobre

J’ai sorti mes crayons pastels et ai commencé à travailler le pelage du chat de droite.
J’en ai profité pour rectifier sa patte avant-droite.

Les détails du travail de la séance

19 octobre

J’ai tenté de re-travailler le chat de gauche comme celui de droite réalisé lors de la dernière séance avec un peu moins de réussite.

En plus du travail du pelage, j’ai aussi un peu redessiné le contour de son museau.

9 novembre

J’ai commencé à travailler le corgi de la même manière.
J’ai aussi retouché la forme générale du corps du chat de droite.

23 novembre

Je continue le travail sur le chien et de temps en temps je retourne sur le chat de gauche qui ne me convient pas encore.
Il faut que j’amène plus de lumière sur leurs pelages.

Pastel Sec : Buste aux Lilas (mis à jour le 8 octobre)

Présentation du 16 mars

Hier, j’ai commencé un nouveau pastel.
Je suis parti d’une photographie de buste trouvée sur Pixabay et réalisée par Jerzy Górecki. Mais comme il manquait quelques chose à la composition, j’ai décidé d’essayer d’intégrer des lilas.
On va bien voir ce que cela donne.

Avancement pas à pas

16 mars – croquis

Petit croquis dans un coin de carnet à dessin afin de voir ma mise en page

Et je me suis foiré en essayant de reprendre la mise en page sur ma feuille … advienne que pourra, je vais essayer d’avancer avec ce que j’ai.

23 mars – premières couleurs

Avec des crayons pastels, j’ai continué à poser légèrement quelques couleurs afin de valider mon dessin.

Ensuite, j’ai posé quelques couleurs plus franches avec toujours la désagréable impression d’aller dans le mauvais sens, de perdre mes traits, …

Puis je continue à travailler le visage

30 mars

J’ai essayé d’affiner un peu le visage et … j’ai perdu mes traits. J’ai réussi à me rattraper un peu mais les yeux ont toujours un problème d’alignement et de proportion.
Je cherche toujours un peu mes couleurs.

12 mai

(6 avril)
J’essaie toujours de corriger le visage qui a un problème que je n’arrive pas à régler

(11 mai)
J’ai accroché ma feuille de dessin de guingois sur ma planche à dessin afin d’avoir le visage dans l’axe vertical.
Cela m’a permis de le corriger plus précisément … mais ce n’est pas encore tout à fait bon.

19 mai

(18 mai)
Les yeux sont enfin mieux placés, je repars dans le travail de la couleur et ses aléas.

9 juin

(8 juin)
Je m’attaque au travail de la végétation. Mes premières fleurs étaient alignées sur les axes horizontaux et verticaux, j’ai donc repris quelques fleurs afin d’essayer d’arranger tout cela.

22 septembre

(14 septembre)
Reprise de l’atelier, je continue à travailler sur la végétation.

(21 septembre)
Encore et toujours la végétation, j’essaie de trouver un équilibre entre ce qui est décrit et ce que est suggéré.
Quelques ajustements ont été réalisés sur le buste.

8 octobre

(23 septembre)
Encore et toujours la végétation, j’essaie de trouver un équilibre entre ce qui est décrit et ce que est suggéré.

(28 septembre)
Encore et toujours la végétation, j’essaie de trouver un équilibre entre ce qui est décrit et ce que est suggéré.

(5 octobre)
Bon … je pense que c’est fini.