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Réflexions d’un autiste en recherche d’emploi

J’ai longtemps hésité à écrire quelque chose à propos de mon expérience actuelle, d’une part parce que je ne veux pas trop m’afficher comme autiste, ni comme chômeur, et d’autre part parce que ça n’a la valeur que d’un simple témoignage réalisé par un gros looser déprimé par le monde dans lequel il évolue.

Mais voilà, j’avais besoin d’écrire quelque chose, de poser mes différentes réflexions et constatations sur le papier. J’enfonce peut être des portes ouvertes, mais quelle importance ?

Introduction

Pour situer un peu mon contexte personnel dans lequel ces menues réflexions prennent lieu, je suis un autiste diagnostiqué peu après mes 40 ans et qui, suite à un burnout et un licenciement, cherche un emploi depuis presque un an dans un secteur où mes compétences sont demandées. Au début de ma recherche d’emploi, j’étais plus dans une démarche de reprise d’étude via une alternance qui n’a pas pu aboutir faute d’être arrivé à trouver une entreprise.

J’ai régulièrement eu des entretiens et, malgré des retours plutôt positifs tant sur mon profil que sur le déroulement des dits entretiens, ils ont échoué systématiquement à cause des adaptations de poste de travail qui me sont nécessaires : je ne peux pas travailler en open-space à cause d’hyper sensorialités qui ont empirées avec l’âge (et mon burnout). Toutes ces difficultés malgré une reconnaissance administrative de handicap (RQTH) obtenue suite à mon diagnostique.

Handicap, définition et compréhension

Depuis que je m’intéresse au sujet et comment il est évoqué ou traité dans la sphère publique ou privée, je me suis rendu compte que bien des gens envisagent le handicap seulement comme une personne qui aurait un dysfonctionnement physique ou intellectuel majeur. Le traitement de ce sujet est souvent limité dans les médias, réfractaires à la complexité, à une personne en fauteuil roulant. Il me semble donc utile de commencer par un peu d’explications basiques.

Un peu de définition

Plus globalement, le terme de handicap est souvent utilisé dans les différents médias mais jamais réellement défini, voici ce que l’on trouve dans l’article L114 du code de l’action sociale et des familles, sachant que les autres définitions que l’on peut trouver sont à peu près identiques :

Constitue un Handicap, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant.

En résumé, le handicap est lié directement à la restriction des personnes à s’intégrer socialement dû à des particularités médicalement reconnues. Ce n’est donc pas seulement dû à ces limitations physiques, mentales, psychiques, etc, que l’on définit le handicap, mais à la conséquence des ces caractéristiques sur la faculté des personnes à participer à la société.

Si on regarde d’un peu plus près les problématiques du handicap, on s’aperçoit vite que ce n’est pas un bloc homogène, il en existe plusieurs types regroupés selon leurs causes médicales : physiques, sensorielles, mentales et cognitives et selon les sources, les groupes varient. Et tout type de handicap est compris et accepté différemment au sein de notre société et à un niveau individuel.

De la compréhension nait l’acceptation … mais encore faut il comprendre.

En France, la production informationnelle, interview ou documentaire, que l’on peut trouver dans les grands médias sont en grande majorité orientées sur l’un de ces deux axes :

  • l’approche misérabiliste qui appuie sur la souffrance des personnes et qui a pour but de générer de la compassion chez le spectateur,
  • l’ approche inspirationnelle, qui appuie sur les réussites des personnes en omettant souvent d’aborder le travail nécessaire et les sacrifices consentis. Par ailleurs cette approche pointe en creux le non efforts des autres personnes en situation de handicap pour ne pas avoir réussi à devenir des « héros ».

En aparté, ces deux approches sont validistes dans le sens où elles essentialisent les personnes à leurs handicaps, quelque soit l’intentionnalité de leur auteur. Le validisme étant le nom de la discrimination ayant trait au handicap.

Ce désolant contenu, avare en informations sur la réalité de la vie au quotidien d’une personne en situation de handicap, fait que la population de notre beau pays est totalement ignare en la matière. Et du haut de cette ignorance non consentie, certaines problématiques sont intellectuellement plus abordables que d’autres : il est plus facile de se projeter dans les difficultés d’une personne à qui il manque un bras plutôt que de celles d’une personne autiste.

Je vais me permettre un exemple plus personnel. Comme dit en introduction j’ai des hyper sensorialités qui font que je ne peux pas travailler en open-space et dont la conséquence directe est mon statut de chômeur. Lors d’une soirée à boire des bières avec des amis, l’un d’eux me dit de manière entendue que je pourrais peut être faire une effort quant aux open-spaces. Malheureusement pour lui, on m’avait déjà fait la remarque (une personne de Cap emploi …) et j’avais eu le temps depuis de réfléchir à un argument massue.

Demanderais tu à une personne en fauteuil roulant de faire un effort car il y a quelques marches pour accéder à son poste de travail ? Je pense que non. Alors pourquoi te le permettre pour une personne autiste ? Parce que de mon point de vue, cela revient exactement au même.

C’est l’éternelle différence entre les handicaps compréhensibles par tout un chacun (encore faut il vouloir faire cet effort) et les autres. Comme nous n’avons pas de réelle culture de l’inclusion du handicap en France avec une fâcheuse tendance à mettre de côté toute personne différente, une grande partie de la population n’a jamais eu de contact approfondi avec les différentes problématiques.

OETH, RQTH et pommes de terre

« Pas de culture de l’inclusion ? » vous me dîtes, « et l’obligation d’emploi des personnes handicapées (OETH) de 6% alors ? ».
OK, ça a le mérite d’exister mais c’est loin d’être idéal.

Pour commencer, c’est l’ONU en 2021 qui disait dans un rapport que la politique handicap de la France était trop médicalisée et paternaliste. Cela peut s’interpréter comme des décisions prises par un tas de personnes valides pensant savoir mieux tout le monde ce que sont les problématiques du handicap sans interroger les intéressés (paternalisme). Et ces décisions seraient de regrouper en partie les personnes handicapées dans des instituts médicalisés … et bizarrement les organismes gérant ces instituts sont parti intégrante des décisions gouvernementales prises, y aurait il un conflit d’intérêt ?

Revenons au monde du travail, les entreprises soumises à l’OETH sont celles de 20 salariés ou plus, sachant qu’il existe un taux réduit pour celles appartenant aux secteurs de l’agronomie, la sylviculture et la pêche. Le taux de 6 % tel qu’annoncé à grand renfort de communication est en réalité, selon les chiffres de la DARES de l’année 2022, de l’ordre de 5,6 % si on réalise une moyenne avec les entreprises des trois secteur à taux réduits.

En comparaison le taux d’emploi réel de personnes équivalent temps plein avec une reconnaissance administrative de handicap est en moyenne de 3,5% dans les entreprises concernées. La réalité est donc environ à 3/5 (trois cinquièmes) de l’objectif … sauf que le calcul du respect de l’OETH est plus complexe.

Depuis 2020, il existe une surcote pour les personnes de plus de 50 ans, vous pouvez donc voir passer le chiffre à 4,5%, sachez juste que ce n’est le taux réel. L’effet pervers prévisible est que les personnes avec reconnaissance de handicap de plus de 50 ans en représentent 52% , amusant non ?

Les entreprises n’atteignant pas le taux requis paient un subside à l’AGEFIPH. Je suppose qu’il est proportionnel au nombre d’emplois équivalent temps plein manquants dans le calcul de l’OETH.

La RQTH (Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé) et le système d’OETH sont censés permettre aux personnes comme moi de mieux trouver du travail. Il n’en demeure pas moins que le handicap est la première source de discrimination générant des saisines auprès du défenseur des droits en France (rapport 2023 page 12).

Le taux d’activité des personnes avec reconnaissance de handicap, qui représente le nombre de travailleurs plus celui en recherche d’emploi dans la population ciblée, est de 44% avec un taux de chômage de 12% , selon les chiffres de l’INSEE pour l’année 2022. Pour comparaison, le taux d’activité moyen en Europe est de 51% … pour être honnête, dans le document consulté, il n’est pas clair si il s’agit du taux d’activité ou du taux d’emploi en Europe, en France le taux d’emploi « handicap » est de 38% ce qui rendrait la comparaison encore plus pathétique.

Alors, comment se fait il qu’avec une politique qui se veut volontariste, la France est le 9° pays européen en terme de budget d’aide aux personnes en situation de handicap, les chiffres soient en deçà de la moyenne européenne ?

Recherche d’emploi et organisation du travail

Dans cette partie, je vais un peu plus rentrer dans les détails de mon expérience et donc de mon cas particulier d’autiste. Pour avoir une approche plus générale, il faudrait chercher des travaux sociologiques -si ils existent- mais ce n’est pas de cela dont j’ai envie de parler. Tous les handicaps sont différents et rien que dans l’autisme, il y a pas mal de variété (si vous n’avez jamais entendu la petite phrase « il y a autant d’autismes que d’autiste », c’est que vous ne vous êtes jamais réellement intéressé au sujet). Mon but est donc d’expliciter en quoi mes particularités sont en inadéquation avec les mécanismes actuels de recherche d’emploi et de d’organisation du travail.

Recherche d’emploi et entretiens

D’une manière générale, la recherche d’emploi en France est très performative, on attends de vous que vous soyez capable d’envoyer des dizaines de CV par semaine, de relancer ses contacts, et de réaliser un suivi de toutes ces interactions. Mais quand votre handicap est social, vous commencez cette course avec un boulet très volumineux attaché aux pieds. Pour un autiste comme moi, le processus de recherche d’emploi prend vite un espace mental considérable pour un nombre de démarches réelles très limitées.

Pour expliquer plus en détail mes difficultés, quand je suis dans l’attente d’un entretien, je vais être incapable de traiter une autre demande, celle en cours générant trop de stress et de ruminations, c’est encore un niveau de stress supplémentaire quand je ne sais pas quand on va me contacter. Lorsque je travaillais, j’arrivais à dépasser ces états de blocage lors de phases de gestion de projet et à agir, surement à cause d’un sens du devoir et d’un perfectionnisme relativement développés, au prix d’une plus grande fatigabilité. Mais quand je suis seul face à moi même sans structure, j’ai des ruminations et des pensées parasites très envahissantes et le seul moyen que j’ai pour les réprimer c’est de me noyer dans les écrans. Après un refus, j’ai généralement une phase dépressive qui dure entre quelques jours à quelques semaines selon l’investissement émotionnel qui a été le mien.

Toutefois, malgré mon niveau d’angoisse j’arrive à réaliser les entretiens sans trop de difficultés, les quelques retours que j’ai eu étaient positifs. Il y a plusieurs écoles pour parler de handicap en recherche d’emploi. Ma politique est de dire dès le premier entretien mon statut, d’une part parce que j’ai besoin d’adaptations de poste (pas d’open-space), d’autre part parce que je suis quelqu’un qui a du mal à cacher des choses. Selon le déroulement de l’entretien j’en parle vers le début ou vers la fin mais j’en parle toujours.

Par contre, je sais que dans deux cas, les échanges se sont terminés de manière abrupte :

  • une consultante RH a mal pris le fait que je ne lui pose pas de question en fin de visio … et pour que je m’en rendre compte il a fallu que le changement de ton et de comportement soit flagrant.
    Je sais que c’est l’usage de poser une question pour terminer l’entretien mais un autiste posera soit mille questions, soit aucune. D’une manière générale il faut que nous prenions connaissance du contexte en partant des détails pour avoir une vision globale et alors poser des questions. J’ai bien une question passe partout en stock dans ma besace, mais elle est seulement valable si mon interlocuteur m’a fait une présentation technique du poste.
    Quand on me présente l’entreprise, que l’on me demande de me présenter et pour finir m’annoncer que, si mon profil intéresse, j’aurais un entretien avec le manager technique avec la présentation plus en détail du poste, je ne vois pas l’intérêt de poser une question avec si peu de données exploitables : demander le nombre de RTT, les sessions de team building, la mutuelle … cela m’indiffère, ce qui a pour moi un intérêt c’est d’avoir un poste intéressant dans une environnement qui ne soit pas délétère,
  • un recruteur/manager avec qui j’ai eu plusieurs échanges visio et mail s’est vexé quand, pour essayer d’apporter un peu plus de positif à ma candidature, j’ai envoyé un courriel informant simplement que je connaissais des personnes dont je métier était d’aider à l’intégration des autistes en entreprise (avec des financements AGEFIPH, elle même financée par les entreprises qui n’atteignent pas l’OETH, comme évoqué plus haut). La dernière réponse reçue fut alors de type « je connais mon métier » et je n’ai plus jamais entendu parler du monsieur.

Avant de passer au chapitre sur l’organisation du travail, je souhaiterai partager une autre anecdote : pendant un entretien, j’ai eu à réaliser un test technique sous forme de QCM informatisé où les réponses aux questions posées pouvaient aller de 0 à n , n entier supérieur à 0, le tout avec un temps très limité pour chaque réponse : entre 20 et 180 secondes. Outre le fait gênant que le recruteur était resté dans la pièce en face de moi et pianotait sur son PC pendant que je réalisais le test sur mon ordi portable (je lui avais parlé de mes hyper sensorialités, mais comme souvent, le gens ne comprennent pas), les questions les plus techniques avaient des implicites, voire des incohérences dans la manière dont elles étaient posées et les questions rédigées. Comme un autiste a du mal à voir les implicites et à plus forte raison des difficultés à savoir comment les interpréter, dans un contexte de temps limités avec la possibilité qu’il n’y ait aucune réponse de juste, cela m’a grandement desservi. A chaque fois j’ai passé plus de la moitié du temps imparti à me décider sur quelle interprétation de la question et des réponses je devais faire (et quand on a un HQI, limite THQI, on a souvent plus d’une interprétation fallacieuse en stock) … donc pour finir j’ai foiré toutes les questions de ce type. J’ai bien essayé d’expliquer la situation au recruteur mais cela pouvait ressembler à une tentative pathétique de rattraper le coup, alors j’ai assez vite fermé ma gueule et suis passé à autre chose. Par ailleurs, il s’est avéré que les bureaux dans cette entreprise n’étaient que des open-space de type « bétaillère » : sans réel aménagement, juste une succession de bureaux sans séparations visuelles ou auditives et il n’y avait avec aucune perspective d’adaptation … ce qui m’amène à mon prochain point.

L’organisation du travail

Quand un recruteur annonce que ce sont les compétences qui priment, dans le meilleur des cas, il se ment à lui même. Le premier des critères lors d’une embauche est la capacité du futur employé de s’inscrire dans l’organisation du travail voulue par l’entreprise. Bien sur, il peut y avoir des adaptations au niveau individuel : bureau réglable en hauteur, écran plus grand pour les malvoyants, etc, mais cela prend place dans un environnement et une organisation globale du travail qui sont inaltérables (sauf décision du top management).

Pendant plus de 20 ans, j’ai travaillé soit dans des bureaux individuels soit dans dans grands bureaux avec moins de 4 personnes, remplis souvent à la moitié de leur capacité. Suite à mon burnout et pendant mon arrêt maladie, j’ai réalisé des « stages d’observation » de quelques semaines dans des entreprises, afin de valider si tel ou tel environnement pouvait me convenir. J’ai été dans des open-space bien aménagés et c’est là ou j’ai pu me rendre compte que cela ne m’était pas possible d’y travailler. Mais les RH, y compris avec l’étiquette « handicap », étaient bien en peine de comprendre que ce n’est pas parce qu’il existe la possibilité offerte aux employés de s’isoler temporairement dans des petits bureaux individuels, que cela pouvait me convenir. Dans mon cas, il est nécessaire de choisir le bureau comme la règle et l’open-space comme l’exception. Jusqu’à cette expérience, je n’avais pas compris à quel point cette approche de l’organisation physique du travail en entreprise était devenue dogmatique, totalement indépassable. Le fait même de demander une adaptation à ce niveau me disqualifie d’entrée.

Et je n’ai même pas évoqué l’organisation fonctionnelle du travail qui nécessite aussi quelques adaptations pour les personnes autistes. Les choses qui, par exemple, pourraient être utiles de mettre en place selon les cas : envoyer des documents et laisser aux personnes le temps d’en prendre connaissance et d’y réfléchir avant de demander leur avis dessus. Ou encore éviter de transmettre des directives dans un cadre informel, … Mais j’avoue que je ne suis jamais arrivé à ce niveau là de négociation.

Pour conclure

J’ai toujours l’impression que cette société nous reproche à bas bruit, sans le dire explicitement, de ne pas faire assez d’effort, mais de quoi parle t-on ? Sans vouloir jouer au petit garçon qui crie à tue tête « c’est celui qui dit qui est », j’aimerais rappeler qu’évoluer dans une société inadaptée à nos besoins nous demande un effort dès que l’on doit interagir avec, ce qui n’est pas le cas des personnes valides. Comme les personnes valides, on devrait avoir le choix de dépenser cette énergie que cela nous coûte pour des choses qui nous importent vraiment.

On entend souvent dire que l’informatique fait partie des domaines refuges pour les autistes car ce serait un secteur de passionnés où les compétences priment. Cela a peut être été vrai il y a quelques années, à vrai dire je doute avoir assez de recul, mais je suis dans ce milieu depuis 25 ans et il m’a semblé constater que les « passionnés » ont été remplacés au fil du temps par de purs managers, connaissant ou non la technique. De plus avec le changement des mentalités toujours plus individualistes, les entreprises informatiques sont en train de devenir aussi inhospitalières que celles exerçant dans les autres secteurs.

On peut aussi questionner la direction que prend notre société influencée par l’idéologie néo-libérale / managériale, qui a tendance à individualiser des problématiques purement sociétales dont celle du handicap. Quand je pense à l’avenir, je n’arrive pas à envisager que cette situation puisse s’améliorer.

Pour aller dans ce sens, il y a un ou deux ans, j’étais tombé -en regardant FranceInfo- sur un(e) député(e) ou sénateur(trice) qui lançait un ballon d’essai sur le fait de supprimer le traitement différencié des personnes handicapées au niveau de l’assurance chômage. Si jamais un gouvernement s’attaque un jour avec succès à cette spécificité, on peut penser sans trop d’effort que l’OETH tombera en suivant, la destruction de l’état social français étant dans l’air du temps.

Tout ceci peut paraitre un peu pessimiste, voir complotiste, mais certains autistes dont je fais partie ne peuvent pas s’empêcher d’envisager toujours le pire et, avec la politique, on n’est jamais déçu.

Quant à ma situation personnelle immédiate : ça ne sent pas très bon !
Si j’arrive à la fin de mes droits au chômage sans avoir trouvé d’emploi, il ne me restera plus qu’à survivre sous le seuil de pauvreté avec une allocation de type AAH ou RSA.

Remarques finales

J’ai évoqué à plusieurs reprises les personnes en fauteuil roulant. En France il est difficile de parler de handicap sans prendre cet exemple car ils sont un peu la « carte postale » du handicap dans le monde valide. J’espère que je n’ai rien dit qui pouvait paraitre offensant, si tel est le cas, ce n’était pas mon intention. Si ce type de handicap est plus compréhensible par ce statut particulier, cela ne veut pas dire que sa population est mieux traitée que les autres.

Tous les différents points mériteraient d’être largement plus développés et certains autres n’ont pas étés abordés, l’intégration scolaire par exemple. Cela a été fait sciemment pour garder un fil conducteur autour de la recherche d’emploi et de garder le texte lisible et pas trop long.

D’une manière générale, je reste ouvert à toute critique constructive.