Archives de catégorie : Internet

Je vois … je vois … que vous n’êtes pas prudent !

Je suis tombé sur ce petit article fort intéressant : http://www.numerama.com/magazine/23835-incroyable-le-voyant-qui-devine-toute-votre-vie-grace-a-internet.html

Il s’appelle Dave. Il a les cheveux longs, blanchis par le génie, le regard pénétrant, habité… et il est capable de tout savoir sur vous, rien qu’en vous regardant. C’est en tout cas l’impression qu’il a donnée à des passants de Bruxelles, sidérés par les informations découvertes par ses pouvoirs paranormaux. En réalité, le voyant obtenait toutes ses informations sur les réseaux sociaux, à travers une oreillette.

 

Numerama.fr : Pédopornographie, 8000 sites bloqués par erreur au Danemark

La lutte contre la pornographie enfantine entraîne régulièrement des cas de surblocage lorsque les contenus incriminés se trouvent en ligne. L’agence danoise chargée de maintenir la liste noire des sites interdits aux internautes en a fait une récente démonstration. 8000 sites dont Google et Facebook ont été temporairement inaccessibles cette semaine suite à une erreur humaine.

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Je vous rappelle que ce sont les mécanismes de blocages prévus en France grâce à la LOPSSI2

 

Un député UMP veut imposer un filtrage par défaut chez les FAI

Le député UMP Patrice Calméjane demande que les FAI et opérateurs mobiles aient l’obligation de filtrer par défaut les contenus auxquels ne devraient pas accéder les mineurs, et de ne permettre leur accès que si le majeur titulaire de l’abonnement le demande explicitement. Une proposition excessivement dangereuse

via Un député UMP veut imposer un filtrage par défaut chez les FAI.

Encore une proposition qui a des relents malsains issus de la LOPSSI.
Les propositions de ces députés, UMP pour la plupart, sont révélatrices de leur manière de considérer leurs concitoyens : ils ne veulent pas de gens qui pensent par eux mêmes, ils veulent des moutons !
C’est en déresponsabilisant les gens, que l’on crée une société d’irresponsables.
Quand ils verront que leurs enfants et petits enfants, ne savent pas additionner par eux même 1 et 1 , il sera trop tard.

Numerama.fr – Tous ces délits jugés moins graves que le partage de la culture

Voici un petit article rigolo paru sur Numerama.fr

Société 2.0 –

Numerama a fait la liste (non exhaustive) des délits dont le législateur estime qu’ils doivent être moins sévèrement condamnés, ou pas condamnés davantage que l’échange de films et de musique sur Internet. Saviez-vous qu’il est plus risqué de télécharger une chanson sur BitTorrent que de profaner un cimetière ?

Mardi, nous vous racontions l’histoire d’un adolescent suédois de 15 ans, dénoncé par sa directrice d’école convoqué au tribunal pour avoir partagé 24 films sur BitTorrent. Nous concluions notre article par cette interrogation et cette réflexion :

 

A quel moment de l’histoire le rapport de nos sociétés à la culture a-t-il dérapé au point qu’aujourd’hui, un jeune de 15 ans puisse se retrouver jugé par un tribunal pour avoir téléchargé et partagé une vingtaine de films ? Nous le disions récemment à propos du premier ministre britannique David Cameron, qui expliquait les émeutes par un « effondrement moral » de la société : il ne peut y avoir d’échelle morale respectable et donc respectée dans une société qui fait de l’échange d’oeuvres culturelles un délit pénal aussi grave que le vol ou l’agression physique.

Il est temps de remettre sur la table la hiérarchie des crimes et des délits, pour redonner de la légitimité aux pouvoirs policiers et judiciaires.

En France, le fait de partager de la musique ou des films sur Internet est puni, comme toute contrefaçon, d’une peine maximale de 3 ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende (article L335-2 du code de la propriété intellectuelle). Certes, la loi Hadopi fait que cette disposition n’est plus utilisée en pratique par les ayants droit ; mais c’est uniquement parce qu’ils préfèrent désormais transmettre leurs adresses IP collectées à la Haute Autorité pour qu’elle sanctionne la négligence de l’abonné à internet, plutôt qu’au tribunal pour qu’il sanctionne le téléchargement illégal. Rien n’empêche un auteur ou un producteur de demander une peine de prison pour un « pirate ».

Il nous paraît donc intéressant de voir quels sont les délits jugés aussi graves (ou pas plus graves) que le piratage par le législateur, et – ce qui est plus révélateur encore, quels délits sont jugés moins graves que l’échange d’oeuvres culturelles. Nous avons donc parcouru le code pénal pour lister dans un premier temps certains des délits punis de 3 ans d’emprisonnement d’amende (et généralement de moins de 300 000 euros d’amende), puis certains des délits punis de moins de 3 ans d’amende. Le résultat nous semble parler de lui-même…

Liste non exhaustive des délits sanctionnés par la même durée de trois ans d’emprisonnement que celle risquée pour la mise à disposition d’oeuvres protégées par le droit d’auteur :

  • L’homicide involontaire (art. 221-6 du code pénal) ;
  • Les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ayant entraîné aucune incapacité de travail (art. 222-13) ;
  • La menace de mort lorsqu’elle est, soit réitérée, soit matérialisée par un écrit, une image ou tout autre objet (art. 222-17) ;
  • L’atteinte involontaire à l’intégrité physique d’autrui en cas de violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité (art. 222-19) ;
  • L’expérimentation biomédicale sur une personne sans avoir recueilli le consentement libre, éclairé et exprès de l’intéressé (art. 223-8) ;
  • Le fait de provoquer au suicide d’autrui lorsque la provocation a été suivie du suicide ou d’une tentative de suicide (art. 223-13) ;
  • L’abus de faiblesse (art. 223-15-2) ;
  • Certaines formes de discrimination (art. 225-2) ;
  • L’exploitation de la mendicité d’autrui (art. 225-12-5) ;
  • L’exploitation de la vente à la sauvette (art. 225-12-8) ;
  • Le vol (art. 311-3)
  • L’abus de confiance (art. 314-1) ;
  • L’organisation frauduleuse de l’insolvabilité (art. 314-7) ;
  • La diffusion sur Internet de plans de fabrication de bombes (art. 322-6-1) ;
  • Le fait de participer à une manifestation ou à une réunion publique en étant porteur d’une arme (art. 431-10) ;
  • Le fait de pénétrer dans un établissement scolaire muni d’une arme (art. 431-24) ;
  • L’évasion d’un détenu (art. 434-27) ;
  • Certaines formes d’entrave à la justice (art. 435-12) ;
  • Le faux et usage de faux (art. 441-1) ;
  • L’assistance, propagande ou publicité pour l’eugénisme ou le clonage reproductif (art. 511-1-2) ;

Liste non exhaustive des délits sanctionnés par une peine d’emprisonnement moins longue que pour la mise à disposition d’oeuvres protégées par le droit d’auteur :

  • L’exhibition sexuelle dans un lieu public (puni d’un an d’emprisonnement, art. 222-32) ;
  • Le harcèlement dans le but d’obtenir des faveurs sexuelles (1 an de prison, art. 222-33) ;
  • Le harcèlement moral au travail (1 an de prison, art. 222-33-2) ;
  • La violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité exposant autrui à un risque immédiat de mort (1 an de prison, art. 223-1) ;
  • L’atteinte à l’intégrité du cadavre, la profanation de cimetière (1 an de prison, art. 225-17) ;
  • L’introduction dans un domicile par violence (1 an de prison, art. 226-4) ;
  • L’usurpation d’identité d’un tiers (1 an de prison, art. 226-4-1) ;
  • La violation du secret professionnel (1 an de prison, art. 226-13) ;
  • La violation du secret des correspondances (1 an de prison, art. 226-15) ;
  • Le fait de détourner de leurs finalités médicales ou de recherche scientifique les informations recueillies sur une personne au moyen de l’examen de ses caractéristiques génétiques (1 an de prison, art. 226-26) ;
  • L’abandon de famille (2 ans de prison, art. 227-3) ;
  • Le fait de refuser indûment de représenter un enfant mineur à la personne qui a le droit de le réclamer (1 an de prison, art. 227-5) ;
  • Le fait de provoquer les parents ou l’un d’entre eux à abandonner un enfant né ou à naître (6 mois de prison, art. 227-12) ;
  • Le fait de provoquer directement un mineur à la consommation habituelle et excessive de boissons alcooliques (2 ans de prison, art. 227-19) ;
  • Le fait pour un majeur de faire des propositions sexuelles à un mineur de quinze ans ou à une personne se présentant comme telle en utilisant un moyen de communication électronique (2 ans de prison, art. 227-22-1) ;
  • La demande de fonds sous contrainte (6 mois de prison, art. 312-12-1) ;
  • Le fait de ne volontairement pas payer son essence, son restaurant, son hôtel, ou son taxi (6 mois de prison, art. 313-5) ;
  • La destruction d’un bien appartenant à autrui (2 ans de prison, art. 322-1) ;
  • Les sévices graves et cruautés envers les animaux (2 ans de prison, art. 521-1).

A quand la révision de l’échelle pénale ?

 

Article diffusé sous licence Creative Common by-nc-nd 2.0, écrit par Guillaume Champeau pour Numerama.com

TMG – Très Mauvais Gardien

Vous ne le savez peut être pas, mais HADOPI est actuellement à l’arrêt !
TMG, qui collecte les adresses IPs des méchants internautes afin de leur couper l’accès Internet pour défaut de sécurisation, ne transmets plus ses listes d’adresses à la HADOPI.

Et oui, ces derniers avaient un serveur -de test selon les intéressés- avec toutes les données librement disponibles sur Internet (pour ceux qui savaient aller les chercher), à savoir des adresses IPs, des fichiers surveillés, … etc, bref la totale !

Le plus drôle c’est que ce n’était pas du à un piratage de leur infrastructure, mais à un défaut de sécurisation de cette dernière … on aurait du leur couper leur accès Internet !

Piratage Sony – Tous les détails sur ce qui s’est vraiment passé

Un article de blog assez délirant sur le piratage qu’il y a eu chez Sony.

Ambiance soir de pleine lune – soudain une chouette hulule –Au loin, un loup hurle…

Nous sommes le 19 avril. Les techniciens de Sony sont au bord de l’épuisement. Ça fait plusieurs jours qu’ils combattent tous ensemble contre les attaques Ddos que leur réseau subit. Des tasses de café trainent sur le sol, un technicien dort sur son clavier, laissant échapper un filet de bave toute jaune je sais c’est dégeu tandis que ses collègues imaginent de nouvelles parades aux attaques des anonymous qui surchargent les 130 serveurs dont ils ont la charge.

via Piratage Sony – Tous les détails sur ce qui s’est vraiment passé.

(maj) Neutralité du net : seuls les lobbys qui payent peuvent en débattre !

Pour intervenir mardi dans un colloque sur la neutralité du net, auquel participent ministres et parlementaires, il fallait payer au moins 10 000 euros de droit d’entrée, selon un représentant de PriceMinister qui a refusé par principe. A la différence des responsables politiques, qui n’y trouvent pas grand chose à redire.

via Neutralité du net : seuls les lobbys qui payent peuvent en débattre !.

Une fois plus, nous voyons qu’une partie de la population veut bien débattre de certaines idées, mais seulement avec ceux qui sont du même avis.

L’UFC-Que Choisir, qui était présente lundi lors de la table ronde, a affirmé ne pas avoir payé quoi que ce soit pour porter la contradiction aux opérateurs. « Je ne sais pas exactement ce qu’il en est. Officiellement on me dit que certains intervenants ont payé pour être des sponsors et effectivement ils ont leur logos sur la plaquette. Ceux qui ne sont pas désignés comme tels n’ont pas payé même s’ils étaient intervenants. Et il y en a beaucoup », assure Edouard Barreiro, chargé de mission TIC et porte-parole de l’UFC, à nos confrères de PCInpact. Il est donc curieux que certains comme PriceMinister affirment que l’on leur a demandé de payer pour participer, et d’autres non. Sur quels critères sont officieusement choisis ceux qui doivent payer, et ceux qui peuvent s’exprimer gracieusement ? S’agit-il d’un vrai sponsoring désintéressé, ou d’un « don » demandé à ceux qui veulent s’assurer une place dans le débat ?

Ici Trautmann déplore le droit d’entrée au débat sur la neutralité du net

Dieu que c’est confus !

LOPPSI 2 : le Sénat autorise le blocage des sites sans juge – PC INpact

LOPPSI 2 : le Sénat autorise le blocage des sites sans juge – PC INpact.

Un jour il faudra que l’on m’explique pourquoi les personnes qui sont les plus indiquées pour défendre la démocraties sont les premières à en bafouer les fondements (séparation des pouvoir entre autre).

Un site internet pourra être jugé illicite par une simple autorité administrative, qui ne sera bien évidemment pas indépendantes des pouvoirs politiques, ceci n’étant plus à la mode.
Je ne fais bien sur aucune référence à l’ARCEP, autorité anciennement indépendante de régulation des télécom,  qui sera désormais noyautée par le gouvernement.
Ceci n’ayant absolument rien à voir avec leur décision d’accepter Free dans la téléphonie mobile allant contre les intérêts de Mr Bouygues, grand ami de notre président.
Non, absolument rien à voir !

Loppsi : le blocage des sites sans juge est adopté par les députés

Mercredi soir, les députés ont finalement adopté en seconde lecture le très controversé article 4 du projet de loi Loppsi. Celui-ci permet à l’exécutif de désigner les sites Internet et les contenus pédo-pornographiques afin d’en obtenir le filtrage au niveau des fournisseurs d’accès à Internet. L’intervention préalable de l’autorité judiciaire dans le processus de blocage a été rejetée.

viaLoppsi : le blocage des sites sans juge est adopté par les députés.

On les connaît les lubies de ce gouvernement, substituer le pouvoir politique à celui de la justice.
Ils ne reconnaissent pas la séparation des pouvoirs, ils n’en veulent pas et ils font tout pour la mettre à néant.
Ça donnerait presque envie de ressortir les guillotines du placard, histoire d’offrir une coupe gratuite à tous ces dictateurs en puissance.

WikiLeaks publie une liste de sites industriels sensibles – Monde – Actualité Challenges.fr

WikiLeaks publie une liste de sites industriels sensibles – Monde – Actualité Challenges.fr.

Cette liste dressée par le département d’État américain recense les sites industriels et infrastructures à protéger dans le monde, à l’image des groupes Sanofi-Aventis, Alstom, Sanofi Pasteur…

Effectivement, livrer de telles informations peut paraître irresponsable … à condition de prendre les terroristes pour des gens sans intelligence.

Puis il ne faut pas oublier que les pressions politiques ont fait quelques dégâts :
* Amazon a décidé de ne plus hébergé le site
* EveryDNS a laissé tombé le domaine suite à de nombreuses attaques DDOS (attaques surement financées par les différents états qui ont pu prendre ombrage des dernières révélations)
* Paypal a gelé le compte de Wikileaks (qui leur permettait de recevoir des dons)
* La banque Postale Suisse vient de fermer de compte en banque de Julian Assange, le fondateur du site.

Outre l’outrage manifeste à toute idée de ce que doit être la démocratie que cette liste d’actions m’inspire, cela me dit surtout qu’il y a eue une tentative de blitzkrieg à l’encontre de Wikileaks en gelant ses moyens financiers et paralysant ses moyens techniques.

Seulement quand on veut abattre quelqu’un il ne faut pas louper son coup, sinon il se relève et vend chèrement sa peau.

Nous sommes en train d’assister à l’affrontement entre un groupe de personnes paranoïaques persuadés que le secret est nécessaire et doit le rester ad vitam eternam et un autre groupe de paranoïaques persuadés du contraire.

Ma sympathie va plutôt vers les seconds qui sont un rempart nécessaire contre les premiers qui ont emmagasiné bien trop de pouvoir -et qui en veulent toujours plus- pour paraitre inoffensifs.

Comment Free bloque l’Hadopi et tacle Frank Riester au passage

Voici un petit article explicatif du comment (et un peu du pourquoi) Free bloque la HADOPI.

Comment Free bloque l’Hadopi et tacle Frank Riester au passage.

Contrairement à ce que dis Mr le Ministre de la culture marchandise, Free n’a aucune obligation d’envoyer les fameux mails : la loi dit simplement que les mails doivent être envoyés par HADOPI « en son nom et pour son timbre »

Et comme l’envoi des fameux mails conditionnent la suite de la procédure : tout est bloqué.

Hadopi.fr dispo…nutile !

Hé oui, ce superbe site est enfin sorti de terre après un ou deux jours d’indisponibilités.
Mise à part la propagande habituelle, il n’y a malheureusement rien à voir …

Les superbes moyens de sécurisation labellisés qui permettront de prouver votre bonne foi -d’avoir voulu sécuriser votre accès Internet- n’existent pas : ils n’ont même pas commencé les spécifications, ils en sont à l’étude préliminaire.
A la place, ils conseillent de se protéger contre les virus, les spams,l’ hameçonnage et autres chevaux de Troie … chose que personne ne fait habituellement !

Par ailleurs, ils nous offrent une non-liste des moyens de téléchargement légaux labellisés …

Bref, tous les informations de conseils des utilisateurs sont encore des embrayons de projets, mais les premiers mails d’avertissement vont partir et avec la machine administrato-judiciare.

Par ailleurs je tiens à rappeler qu’il n’y aura quasiment aucun contrôle sur l’entreprise privée qui collecte les adresses IPs et surtout sur ses processus de collecte.
Une fois votre adresse IP vue par ces derniers, la seule alternative qui vous restera sera de prouver notre non culpabilité.